Dans le cadre du projet La
dysphasie, au-delà du sommet, trois facilitateurs séniors de la Coopérative
INAQ se sont retrouvés dans l’Himalaya. Ce projet provincial a conduit neuf
jeunes dysphasiques, de partout dans la province, à se rendre dans la vallée du
Khumbu au Népal après une année de projet avec la Coopérative. Ce projet est
une première mondiale avec des jeunes vivant avec ce trouble neurologique. Il
faut mentionner qu’il n’est pas terminé et qu’il se finalisera en 2013.
Le chef d’expédition, intervenant et cofondateur du projet,
Sébastien Rojo, se dit très satisfait des résultats préliminaires du projet qui
permettra de mieux connaître ces jeunes sur le plan clinique, mais aussi de
mieux les faire connaître auprès de la population en général. Il mentionne
aussi que l’équipe d’intervention de la Coopérative, composée de Michel Tremblay
et de Mario Bilodeau et de lui-même et accompagnée par l’orthophoniste
Christine l’Heureux et par la psychoéducatrice Geneviève Bergeron, ont pu
travailler de concert, lors de l’expédition, sur une trame d’intervention unique
en son genre et qui permettra de se questionner sur de nouvelles façons
d’intervenir auprès de jeunes dysphasiques. Il faut aussi souligner qu’une
autre partie de l’équipe d’intervention est restée au Québec afin de travailler
parallèlement avec les parents de ces jeunes. Ainsi, la psychologue Emmanuelle
Fournier-Chouinard de la Coopérative INAQ, l’orthopédagogue Léna Bergeron et la
cofondatrice Vivianne Boudreault ont assuré ce suivi auprès des parents.
Sébastien Rojo est fier d’annoncer que ce projet aura des
retombées majeures, et ce à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il attire
l’attention sur les trois projets de recherche associés au projet, menés par
l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université du Québec à Chicoutimi et
l’équipe de recherche du projet, qui permettront sans aucun doute d’avoir une
meilleure connaissance de cette problématique à travers le vécu des jeunes et
de leurs parents. Ensuite, il fait remarquer que de nombreux spécialistes sont
très intéressés par les nouveaux moyens d’intervention développés au sein de ce
projet et que l’angle appréhendé dans celui-ci semble très prometteur. Et pour
finir, différents partenaires ont dénoté l’intérêt à s’engager pour plusieurs
années dans un partenariat qui permettra de poursuivre les objectifs du projet La dysphasie, au-delà du sommet.
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